PIPEDA et consentement en matière de cookies
Puisque la PIPEDA exige que vous obteniez le consentement de vos utilisateurs avant de recueillir et de partager leurs renseignements personnels, la loi s’applique également aux témoins. Bien que cette définition soit encore en évolution, le fait est que les organisations doivent obtenir un consentement clair avant de suivre les données.
Lorsqu’une organisation demande le consentement, elle doit indiquer si ces données seront partagées avec une autre organisation ou un tiers. De même, elle doit décrire la raison pour laquelle les informations sont collectées et le but dans lequel elles seront utilisées.
Pour se conformer à cette législation, les utilisateurs doivent également avoir accès aux règles de confidentialité qui régiront la manière dont l’organisation gère ses données.
À quoi cela ressemble-t-il en pratique ?
En termes simples, les utilisateurs doivent avoir clairement la possibilité de dire oui ou non aux cookies. Vous devez offrir le choix aux utilisateurs dès avant qu’ils n’utilisent le produit ou le service, et vous devez expliquer les conditions de manière claire.
Si vous souhaitez en savoir plus sur les types de cookies, alors lisez notre article : Que sont les cookies ?
Qu’est-ce que la CPPA ?
En novembre 2020, le gouvernement canadien a introduit la CPPA – ou loi sur la protection de la vie privée des consommateurs. Cette loi est très semblable au GDPR en Europe et vise à améliorer les protections prévues par la PIPEDA afin de mieux protéger les résidents.
Même si les principes directeurs de la PIPEDA resteront inchangés, elle établira de nouvelles règles sur la façon dont les entreprises peuvent recueillir, utiliser et communiquer des renseignements personnels. Elle sera mise en application à partir de la fin de 2021 et s’appliquera à toutes les organisations qui accèdent aux renseignements des citoyens canadiens à des fins commerciales.
D’autres améliorations apportées par ce nouveau règlement permettront aux individus de contrôler le transfert de leurs informations personnelles entre organisations. Ils auront également le droit de demander la suppression de ces données s’ils choisissent de retirer leur consentement.
Même si les utilisateurs consentent à partager leurs données, la CPPA obligera l’entreprise à supprimer des identifiants spécifiques – comme les noms – des données qu’elle détient.
En vertu de la CPPA, le consentement explicite à la collecte de cookies sera considéré comme l’exigence par défaut. Bien que cela ne signifie pas que le consentement implicite par le biais d’un avis ne sera pas acceptable dans certaines circonstances, les entreprises devront prendre des mesures supplémentaires pour se conformer.
Par exemple, le consentement implicite peut fonctionner si le propriétaire du site web n’utilise les cookies que pour améliorer l’expérience de l’utilisateur ou recueillir des données d’utilisation pour lui-même. En revanche, si les cookies collectent des données à partager avec des tiers pour développer des publicités ciblées, ils devront probablement obtenir un consentement explicite préalable.